GR10 Pyrénées orientales (juillet 2005)
5ème jour : refuge Arago (2123 m) - refuge de Batère (1500 m)
8h05 de marche
Départ dès 6h30 pour
éviter la foule, je suis donc le premier à partir en ce
dimanche matin pour le sommet du Canigou. Sur le chemin des dizaines et
des dizaines d'isards sont présents (ceux qui sont partis
une heure après n'en ont pas vu un seul).
Et ensuite c'est la cata, je me
trompe de chemin en m'engageant dans le col de la Porteille de Velmanya
et impossible de couper dans les ravins, il faut rebrousser chemin
(1h30 le détour tout de même) pour s'engager dans la
célèbre cheminée qu'il faut gravir avec les mains
avant d'atteindre le sommet (2591 m).
Les catalans exhibent fièrement
leur drapeau
un peu de repos avant de repartir
La descente se fait sur un sentier très fréquenté
en pente douce jusqu'au chalet-refuge des Cortalets (2150 m),
véritable usine à touriste, c'est d'ici que partent tous
les promeneurs du dimanche pour faire l'ascension tranquille du
Canigou. L'accueil y est assez glacial.
Poursuite de la descente sur 4 km de chemin carrossable peu
agréable avant d'emprunter un sentier en balcon et d'atteindre 6
km plus loin l'agréable maison forestière de l'Estanyol
(1479 m) où Dimitry et Fred ont passé la nuit, bivouac
possible et petite fontaine à très faible débit.

Tom, Willeke, Sarah et Steve au départ de la maison forestière.
Cette très sympathique famille anglo-hollandaise de très bons marcheurs aura fait les quatre parties du GR10.
Vous avez peut-être rencontré Willeke et Steve sur le GR20 en juin 2006.
Une petite montée vers le col
de Cirère (1731 m) et c'est la dernière descente dans un
paysage minier et fantomatique vers le refuge de Batère.

Un petit air d'Ecosse dans le brouillard au dessus du refuge de Batère.
Assez bon accueil au "refuge" (il est
accessible par une route goudronnée) mais le dortoir
situé dans les anciens bâtiments de la mine est un
peu glauque, les lits sont grinçants et les ronfleurs
omniprésents. Quelle nuit !
Et voilà, voici le terme de ma rando, le lendemain la patronne
m'a gentiment descendu à Arles-sur-Tech et c'est parti pour deux
jours d'autostop pour rentrer.
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